Il est pertinent de choisir ses arbres et arbustes en fonction de sa région (Nord ou Sud), du sol et de l'exposition
de son jardin (vent) et bien sûr de la surface dont on dispose.
De plus, cela
contribue à préserver la faune locale qui s'y développe habituellement.
Des
végétaux locaux s'installeront forcément plus rapidement que s'ils proviennent d'une autre région dont le climat et le sol ne possèdent pas les mêmes caractéristiques. Il faut s'assurer également de la
taille maximum qu'ils peuvent atteindre car il est toujours navrant, faute de place, de devoir couper un arbre ou un arbuste devenu trop encombrant.
Mon jardin, côté rue, est bordé d'une haie (charmille) choisie pour l'exceptionnelle résistance du charme aux maladies diverses (contrairement au tuya plus répandu
qui vieillit mal). Je le recommande car, dès l'automne, il garde son feuillage qui sèche et reste en place tout l'hiver (marescent) jusqu'au printemps où il est remplacé par les nouvelles feuilles. La haie est taillée fortement
vers avril puis nettoyée vers octobre. C'est un abri très apprécié par les oiseaux en toutes saisons.
Près de la haie se trouve le seul arbre fruitier présent dans cette partie du jardin : un mirabellier et
face à lui, de l'autre côté, un sureau étale ses larges branches qui nécessitent à chaque automne un "élagage sévère".
Pour apporter de l'ombre devant la maison, un catalpa a été planté il y a de nombreuses années en isolé, un cotinus le long du chemin d'accès ainsi
que deux noisetiers.
Quelques petits hibiscus, deux buddléias ainsi que deux petits lilas ont été
ajoutés par la suite.
Quelques arbustes un peu plus exotiques ont trouvé leur place dans les massifs, tels un
jeune gingko biloba choisi pour l'originalité de ses feuilles et sa croissance très lente, un piéris (terre de bruyère), un lagestromia.
En plein soleil, un jeune romarin a remplacé l'ancien. Autre arbuste méditerranéen, un ciste planté en façade, se couvre de fleurs roses tout l'été.